Bref aperçu historique de la salsa
Le mot d'origine espagnole se traduit littéralement par « sauce piquante ». C'est sans doute la définition qui exprime le mieux le mélange d'ingrédients qui composent la salsa. Car si la salsa émerge comme genre musical à part entière dans les années 1960, c'est grâce à un savant mélange de multiples influences et après une accumulation d'événements socio-politiques et culturels.
Si l'on devait établir le lieu de naissance de la salsa, les quartiers hispaniques de New York, Spanish Harlem, seraient le lieu le plus exact. Dans les années 1960, ces quartiers défavorisés sont peuplés des nouveaux immigrés d'Amérique latine, notamment de Cubains qui ont fui le régime castriste, et de Portoricains. Évidemment, ils ont emporté dans leurs bagages leurs propres genres musicaux, comme le danzon pour les Cubains, et la plena et la bomba pour les Portoricains.
C'est de ce creuset de cultures que naît la salsa à la fin des années 1960, à la fois symbole de métissage culturel et message de revendication contre l'oppression américaine. Un label, la Fania créé en 1964 par le flûtiste Johnny Pacheco et le juriste Jerry Masucci, va largement contribuer au rayonnement de ce nouveau genre musical. De grands noms vont s'unir sous le nom de la Fania All Stars, comme Celia Cruz, Ray Baretto, Willie Colon, Ruben Blades… Chacun participe régulièrement à des concerts très attendus.
Il faut attendre les années 1990 pour connaître le véritable boom de la salsa dans le monde : les musiques cubaines et afro-caribéennes résonnent au-delà des mers et des frontières, et la planète entière se déhanche aux rythmes de la salsa.
Les différents styles de musique
La salsa de New York
La salsa d'origine puise ses racines dans la rumba, le mambo, le cha-cha-cha, la pachanga et le boogaloo. Musicalement, piano, congas, bongos et trombones sont les instruments de base.
Les principaux artistes sont :
- Celia Cruz : Siempre vivire, 2000 ; 100 % Azucar - The best of Celia Cruz, 1997.
- Ray Barreto : Rican/Struction, 1979 ;
- Tito Puente : Dance Mania, 1958 ; El rey y yo, 1967.
- Oscar D'Léon : El sonero del mundo, 1996.
La salsa new-yorkaise moderne
Très en vogue ces dernières années, notamment chez les jeunes, elle puise ses influences dans la salsa romántica pour les textes et dans la timba pour ses rythmes. Elle a également des sonorités de pop américaine, de ragga et de hip-hop.
Les artistes principaux sont :
Marc Anthony : Marc Anthony, 1999 ; Mended, 2002.
Victor Manuelle : Institinto y Deseo.
D.L.G (Dark Latin Groove) : Gotcha, 1999.
La salsa cubaine actuelle ou timba
Cela ne fait qu'une petite quinzaine d'années qu'elle a réellement émergé. Elle est un métissage entre des racines africaines profondes et une musique occidentale de plus en plus présente. Très rythmé, ce style est empreint de sonorités jazz et funk. Très populaire dans le monde entier, la salsa cubaine actuelle reste néanmoins absente des États-Unis, en raison de l'embargo et de la domination portoricaine.
Les principaux artistes sont :
Juan Formell y los Van Van : Llego Van Van, 1996.
La Charanga Havanera : Love fever, 1992.
NG la Banda : La Que Manda, 1995 ; Echale Limon, 1996.
La salsa colombienne
Devenue populaire dans les années 1980, elle a élu Cali comme capitale. Elle conserve un certain classicisme avec des textes largement narratifs, mais avec un style musical qui lui est propre.
Les principaux artistes sont :
El Grupo Niche : Propuesta, 2002.
Orquesta Guayacán : Otra Cosa, 2003.
Yuri Buenventura : Herencia Africana, 1996 ; Vagabundo, 2004.
Joe Arroyo : Fuego en mi mente - Fuentes-Fonomusic, 1989.
Les différents styles de danse
Grossièrement, la salsa se danse sur une musique à huit temps sur lesquels on exécute six pas du type gauche-droite-gauche, droite-gauche-droite. Selon le style qu'on lui apporte, on dira que vous dansez la salsa cubaine, portoricaine ou colombienne.
Le style cubain
Cette salsa est très dynamique et nécessite une parfaite coordination des deux danseurs. Sur la piste, la femme exécute beaucoup de tours ou de quarts de tour seule ou autour de son partenaire, qui lui, enchaîne les passes complexes. Chorégraphiée dans les clubs de Cuba, elle se danse sur le premier temps de la musique. Les Cubains ayant l'habitude de danser dans des endroits bondés, leur style est épuré et avec très peu de jeux de jambes. C'est une danse de rue, populaire et sociale.
La rueda de Casino
C'est une particularité de la salsa cubaine, elle se danse lors de folklores. Tous les couples de danseurs forment une ronde, l'un d'eux (le meneur) annonce les passes à venir, effectuées en même temps par tous les danseurs. Les hommes tournent dans un sens, les femmes dans l'autre, le but étant de changer de partenaire le plus souvent possible par le biais de ces figures.
Le style portoricain
À la différence de la cubaine dansée en cercle, la salsa portoricaine se danse en ligne, autour d'un axe. Elle se caractérise par sa technicité et sa douceur. La salsa portoricaine est élaborée, car elle comporte de nombreux jeux de pieds et de jambes appelés shines et ses techniques de guidage sont très précises. La richesse des combinaisons la rend plus démonstrative et permet de nombreuses chorégraphies.
Il est courant de distinguer deux styles de salsa portoricaine : le style de Los Angeles, qui se danse sur le premier temps de la musique et le style de New York qui se danse sur le deuxième temps (on danse alors sur la clave).
Le style colombien
La salsa colombienne contient peu de passes. La danse n'est pas très technique malgré des jeux de jambes élaborés en miroir. Mais c'est surtout l'esthétique et le style des danseurs qui priment.
Malgré ces différences de style et ces difficultés plus ou moins corsées, les salsas cubaine, portoricaine et colombienne sont avant tout de la salsa et peuvent se danser sur la même musique. Vous pourrez enchaîner une passe de style cubain après un pas portoricain sur le même morceau selon l'inspiration du partenaire. Le but premier de la salsa étant de s'amuser et de rencontrer des gens, finalement, le genre de salsa n'a pas tant d'importance.
Aujourd'hui, la salsa a si bien conquis le monde, que l'on ne compte plus le nombre de styles de danse : salsa tango, salsa hip-hop, salsa thérapie… Bref, chacun crée son propre style et adapte ses passes selon ses acquis et ses goûts. Mais toujours avec le même amour commun pour la musique.
La salsa inonde la capitale depuis une dizaine d'années. Les bars à thèmes ne cessent de fleurir et les écoles de danse multiplient les offres d'apprentissage des danses latines. Parmi ces nombreux lieux parisiens, voici notre sélection d'adresses où danser et écouter de la bonne musique.
Les lieux « caliente »
La Pachanga
8, rue Vandamme, 75014. Tél. : 01-56-80-11-40. Internet : www.lapachanga.fr. M. : Gaîté ou Montparnasse-Bienvenüe.
Le temple des salseros parisiens. Un restaurant-bar à cinq minutes de Montparnasse ouvert tous les jours de 18 h 30 à 2 h (5 h les vendredi et samedi). David, Isaac (El Tiburón) et Alain (Alf) se relaient pour donner des cours tous les jours à 19 h et des stages le week-end. Très bonne ambiance et musique variée selon les soirs. Victime de son succès, le lieu est devenu un peu exigu. Mais depuis quelques mois, la « Pach » a un petit frère ! Entrée : 8 € la semaine, 10 € le week-end. Comptez 2 € de vestiaire.
Le Mandunga
32, ave. Corentin-Cariou, 75019. Tél. : 01-40-36-68-68. Internet : www.mandunga.fr. M. : Porte-de-la-Vilette.
Petit frère de la « Pach' », le Mandunga a ouvert ses portes en février dernier. Le restaurant de 200 couverts (service midi et soir), la terrasse et la piste de danse (au sous-sol) font du Mandunga un endroit plutôt agréable à découvrir entre 11 h et 5 h. Des cours de salsa ont lieu tous les jours sauf le jeudi consacré aux rythmes du Brésil) à partir de 19 h avec Alain (Alf) et Isaack (El Tiburón) de la Pach' et quelques autres. Entrée : 8 € la semaine, 10 € le week-end.
El Diab'litho Latino
45, rue Saint-Sébastien, 75011. Tél. : 01-43-55-18-78. Internet : membres.lycos.fr/diablitho/. M. : Bastille ou Ledru-Rollin.
C'est très sympa, beaucoup de salsa cubaine dans ce resto-bar ouvert tous les soirs jusqu'à 2 h. Le week-end et la semaine, du lundi au mercredi, Carlos et Ivan, deux Cubains, se démènent pour faire bouger les salseros. En revanche, affluence obliqe, il fait très chaud. Le mojito vaut le détour et passe tout seul entre deux danses ! Entrée : 8 € avec le vestiaire et une conso.
Le Dancing de la Coupole
100-102, bd du Montparnasse, 75014. Tél. : 01-43-27-56-00. M. : Vavin. Ouvert les mardi, mercredi, vendredi, et samedi soir. Après une pause de quelques mois, les Mardis de la Coupole ont retrouvé leur place de choix dans l'agenda des salseros parisiens. Entre 19 h 30 et 21 h 30, des cours salsa portoricaine sur le 2 (2 niveaux) sont proposés par Sève et Mouaze du Show Time Danse Company. Ils sont suivis d'une démonstration-spectacle qui s'enchaîne jusqu'à 2 h du matin sur une soirée dansante animée l'incontournable Jack El Oso et le non moindre El Cuco de la salsa. La bonne qualité du parquet et la clim' permettent d'évoluer gracieusement (ou presque !) sur la piste. Et dans une très bonne atmosphère ! Entrée, cours et conso à 10 € pour les Mardis de la salsa. Les soirées du vendredi sont aussi consacrées à la salsa, mais l'ambiance est selon nous, moins conviviale, fin de semaine oblige.
La Peña Saint-Germain
3, passage de la Petite-Boucherie, 75006. Tél. : 01-46-33-19-89. M. : Saint-Germain-des-Prés ou Mabillon.
Comment parler de la salsa à Paris sans évoquer La Peña ? À deux pas du boulevard Saint-Germain, cette petite cave en pierre accueille les Colombiens de la capitale. On se croirait au pays (c'est eux qui le disent !). Tous les jours jusqu'à 5 h, Juan Pablo, « El Cuco de la salsa », originaire de Cali, diffuse ses mix empreints de cumbia (musique traditionnelle colombienne), mais également quelques grands classiques cubains. Préférez la semaine, c'est moins bondé et l'ambiance est d'autant plus sympa. Entrée libre, mais obligation de prendre une conso au bar. Petit conseil, évitez les baskets et optez pour des chaussures dites « de ville ».
Los Mexicanos
10 rue Papillon, 75009. Tél. : 01-42-47-05-21. Internet : www.los-mexicanos.com. M. : Cadet.
Ambiance surchauffée garantie dans ce restaurant-bar mexicain situé à proximité des Grands Boulevards. Les mardi et jeudi, de 22 h à 2 h, soirée mix salsa cubaine et portoricaine, mais également merengue, bachata et zouk (un peu trop parfois !). De quoi se déhancher jusqu'à n'en plus pouvoir ! La piste est petite (selon le nombre de tables) et c'est vite bondé, arrivez avant 23 h ! Entrée : 5 € avec vestiaire et conso (jus d'orange ; ajoutez 1 € pour un cocktail de fruits, 3 € pour une boisson alcoolisée genre caïpirinha, mojito ou cuba libre).
Où apprendre à danser ?
Le choix est très vaste. N'hésitez pas à profiter des cours d'essai avant de vous inscrire quelque part. En plus des écoles et associations spécialisées, pensez à voir ce que propose votre Maison de quartier, et pour les étudiants votre université.
Paris Mambo
94, rue des Pyrénées, 75020 (siège). Tél. : 06-12-23-22-33. Internet : www.parismambo.net
Créée en 2003 par Karine et Hubert, deux passionnés que la salsa a rapproché. Ils ont parcouru les congrès du monde entier et ont dansé avec les meilleurs. Les cours sont dispensés tous les jours dans différentes salles de la capitale, dans le XIVe et le XIIe arrondissement pour la plupart. Il est également possible de participer à des stages de salsa portoricaine une à deux fois par mois.
Les tarifs annuels sont compris entre 320 et 800 €, selon le nombre de cours par semaine (de un à un nombre illimité). Forfaits trimestriel et mensuel. Adhésion obligatoire à l'association : 25 €.
Dos con Dos
Tél. : 06-21-63-66-96 (Joëlle). Internet : www.doscondos.com.
Une association qui, depuis 1998, s'emploie à transmettre son amour pour la salsa cubaine, et plus particulièrement la rueda de casino. Cours, stages, mais aussi animations et organisations d'événements, tout est fait pour donner goût à la salsa, même pour les plus réticents. Les cours ont lieu au Studio le Bas, 104, bd de Clichy, 75018. Mais également au studio Graham, 4 bis, cité Véron (au niveau du 94, bd de Clichy), 75018.
À l'unité, ils coûtent 13 €, 62,50 € pour cinq cours, 115 € pour dix cours, mais également (nouveauté pour cette année), un forfait annuel à 380 €.
Pour les accros, les mordus, des écoles proposent des pass illimités à l'année d'une valeur d'environ 1 100 € qui permettent de suivre autant de cours possibles :
Salsabor
Studio Harmonic, 5, passage des Taillandiers, 75011. M. : Bastille ou Ledru-Rollin. Tél. : 01-53-11-06-69. Internet : www.salsabor.fr
Sans doute les précurseurs de la salsa portoricaine sur Paris, Cliford et Valérie proposent une panoplie de cours de salsa : shines, couples, modern art salsa, ladies et men styling…
L'École des danses latines et tropicales
40, rue de Citeaux, 75012. Tél. : 01-43-72-26-26. Internet : www.salsadanse.com. L'établissement d'Isis Figaro, danseuse internationale, propose de s'initier et de se perfectionner à plus de dix disciplines dont la salsa, cubaine ou portoricaine.
Danser à Cuba
Comment parler de la salsa sans évoquer Cuba. Les lieux pour danser sont nombreux, à commencer par la rue…
Les lieux « caliente »
Café Cantante Mi Habana à La Havane
Paseo y 39. Tél. : 873-57-13. Ouvert tous les jours à partir de 22 h et jusqu'à 3 h du matin. Entrée : 10 US$ avec barra libre (conso à volonté !). Immense salle de danse et de concert très fréquentée par les Cubains. Très sympa, il y en a pour tous les goûts. On peut y applaudir tous les groupes de salsa en vogue. Ensuite, l'endroit se transforme en discothèque avec de la musique enregistrée. L'ambiance s'échauffe…
Palacio de la Rumba à Varadero
Ave. Las Americas, km 6. À l'est de la ville, juste après l'hôtel Bella Costa. Ouvert tous les soirs jusqu'à 4 h du matin. Entrée 10 US$ avec boisson. Il s'agit là d'une boîte de nuit classique avec sa clientèle de jeunes touristes branchés et de Cubains. C'est vraiment ici qu'il faut venir pour mouiller sa chemise. La piste est comble tous les soirs ! Le revers de la médaille : le bar est difficilement accessible. Au moins, on a le temps de sympathiser avant de mourir de soif !
Ruinas del Teatro Brunet à Trinidad
Antonio Maceo, e/ S. Bolivar y Zerquera. En plein air, au pied des arcades en ruine de cet ancien théâtre. Tous les soirs à 21 h 30 (sauf le lundi), show afro-cubain présenté par l'ensemble folklorique de Trinidad (le Conjoncturo folklórico). Spectacle de qualité qui dure environ une heure. Entrée : 1 US$. C'est aussi ici que vous viendrez prendre des cours de salsa (l'après-midi) ou de percussions (le matin). Très bonne ambiance. De toute façon, passez-y pour voir ce qui s'y passe. En plus du show afro-cubain, il y a souvent des concerts l'après-midi et le soir.
Discoteca La Iris à Santiago de Cuba
Aguilera, 618. Près de la plaza de Marte. Entrée : 5 US$. En bas à droite, un bar relativement fade, en haut une discothèque avec musique cubaine (disques et groupes) et internationale, ingrédients qui assurent sa popularité, tant auprès des Cubains que des touristes avertis.
Où apprendre à danser ?
Ruinas del Teatro Brunet à Trinidad : voir plus haut.
Villa La Salsa à Viñales
Calle Camilo Cienfuegos, 50. Tél. : 79-91-76 (chez la tante). Wilber, danseur professionnel, et son frère Raulin, jeunes et très patients, proposent de vous apprendre la salsa.
Danser à Porto Rico
Porto Rico est l'un des principaux creusets de la salsa. Dans cette île, la salsa est presque sacrée.
Les lieux « caliente »
Habana Club
À San Juan. 301, R. H. Todd. Tél. : 787-722-1919. Du mercredi au samedi, les passes et shines animent la piste jusqu'au petit matin.
El Coabey
À San Juan. Calle 1 S.O. #951, Urb. La Riviera. Tél. : (787)793-0062. Situé à San Juan, mais à l'écart de l'agitation de Isla Verde. La salle est petite, mais son ambiance en fait un lieu incontournable. Tous les soirs, de 21 h jusqu'à l'aube, un orchestre de salsa classique vient échauffer les esprits. Entrée libre.
Club Riverside
À Arecibo. Ave. Juan Rosado. Tél. : 787-505-7303. Ce club possède l'une des plus belles vues d'Arecibo. Depuis quelques mois seulement, il diffuse de la " pure " salsa et du merengue tous les samedi, c'est la soirée Mambo Night. Entrée : 12 US$, 10 avec un pass de réduction. Tenue correcte exigée.
Où apprendre à danser ?
Miguel Rodriguez
211, ave Jose de Diego, Arecibo PR 00612. Tél. : 787-717-1255. Il paraît que c'est l'un des meilleurs professeurs de l'île ! Tous les mardi et mercredi, cours de salsa, bachata, merengue, guajira et cha-cha-cha. Des tarifs variant entre 10 et 25 US$ selon les cours, individuels ou collectifs.
Petit tour du monde des festivals
Du 1er au 3 octobre 2004, direction Oslo en Norvège. Pour sa deuxième édition, plus de cinquante artistes du monde entier feront le déplacement pour dispenser une soixantaine de cours, pour le plaisir de tous, des plus jeunes aux plus âgés, des débutants aux confirmés.
Notre voyage se poursuit à Munich en Allemagne, du 5 au 7 novembre 2004. Le Palacio, célèbre club de la ville accueille pendant trois jours les plus grands salseros de la planète, à savoir Johnny Vasquez (Los Angeles), Franckie Martinez (New York), Leon Rose et Susana Montero (Londres)…
On quitte l'Europe direction Sydney en Australie, du 7 au 9 janvier 2005. Quand l'hiver est bien installé chez nous, il est bon de s'envoler direction un autre continent ! Même si la programmation du festival n'est pas encore connue à ce jour, elle sera sûrement de qualité. Le festival est ouvert à tous, professionnels et amateurs, qui auront l'occasion de tenter leur chance en présentant une chorégraphie.
Retour en Europe pour le Salsa Kongress de Zurich, en Suisse, du 18 au 20 février 2005. Pour sa quatrième édition, l'un des événements les plus importants de l'année aura lieu au Kongresshaus, un élégant immeuble de la ville. Pendant trois jours, Zurich va vivre aux rythmes de la salsa.
Allons faire un petit tour de l'autre côté de l'Atlantique : les rendez-vous sont pris à Boston, les 7, 8 et 9 avril 2005, et à Washington, du 10 au 12 juin 2005. Trois jours et trois nuits à l'Hotel Washington, au cœur de la capitale, pour découvrir le Washington DC Salsa Congress. Une grande piste de danse accueillera des groupes en live ainsi que les plus célèbres DJ.
Et enfin, pour finir ce tour du monde en beauté, il paraît inconcevable de manquer le très célèbre congrès de San Juan de Puerto Rico, en juillet 2005. C'est LE plus grand événement salsa de l'année, celui qu'il ne faut pas manquer ! Tous les plus grands s'y retrouvent chaque année pour quelques jours de « fiesta caliente » !
Et n'oublions pas qu'en France, sinon les festivals déjà cités, deux rendez-vous rassemblent les salseros du pays : en juin, le Congrès international de salsa de Paris et en juillet, Tempo Latino à Vic (Gers).
Livres
Sur le genre musical
- Le Guide essentiel de la salsa de José Manuel Gomez, éditions La Mascara.
- Les Musiques du monde de François Bensignor, éditions Larousse.
Magazine
Salsa rumba magazine : mensuel gratuit distribué à Paris et Marseille. Magazine que l'on trouve dans tous les lieux latino : restos, bars, boîtes, boutiques et Virgin. Articles sur la salsa, interviews, agendas des prochaines soirées…
Films
Fictions
- Dirty Dancing, d'Emile Arnolino (1987) avec Patrick Swayze et Cynthia Rhodes : un film culte !
- Salsa, de Joyce Sherman Bunuel (1999) avec Christinanne Gout et Vincent Lecoeur : une histoire abracadabrante, mais des rythmes chaloupés et une ambiance conviviale !
Documentaires
Planète Salsa - Salsa Opus, Sony Music
L'histoire de la salsa. Tour d'horizon de ses ports d'attaches : New York, Cuba, Porto Rico, Colombie, Venezuela.
Méthodes d'apprentissage
J'apprends la salsa : Sony Music Video.
Bon, soyons honnêtes, celui qui n'a jamais pratiqué la salsa ne parviendra pas à apprendre correctement la danse devant sa télé. En revanche, celui qui prend des cours avec un prof en chair et en os, régulièrement ou non, trouvera dans cette vidéo un bon complément : quel bonheur de pouvoir visionner à loisir la passe qu'on ne parvenait pas à décomposer la veille ou d'anticiper les prochains cours… Le coffret se compose de deux DVD et d'un CD (compil' musique salsa). Ces sont les très classes Sev' et Mouaze de la Show Time Dance Company qui guident les apprentis-salseros du pas de base aux combinaisons de passes d'un niveau relativement élevé. À savoir avant d'investir, le style de salsa enseignée est la portoricaine sur le deux. L'autre DVD est un échantillon des autres méthodes produites par Sony Music Video (tango, valse, rock…), moins convaincant à notre goût.
Radio
Latina 99 FM en région parisienne. Diffusion en simultané sur Internet : www.latina.fr
Sites internet
- www.salsafrance.com : portail généraliste sur la salsa avec les bons plans où sortir, les coups de cœur musicaux de la rédaction (CD, concerts) et des forums très actifs. Assez parisien. Aussi des articles très intéressants sur l'histoire de la salsa, les grands noms de la musique.
- www.salsapaca.com : portail sur l'actualité latino du sud de la France. Concerts, soirées, stages, festivals pour ne rien manquer dans la région PACA.
- www.timba.com : site réalisé par des fans de timba, un peu partout dans le monde. Une mine d'infos sur la nouvelle salsa cubaine : nouveautés, concerts, musiques en écoute. Très complet.
- www.videosalsa.com : une sélection de films pour les accros. Et pour en avoir plein la vue, possibilité entre autres de visionner gratuitement six exhibitions de pros de la salsa.
- www.salsapartners.net : annonces pour trouver un(e) partenaire pour danser. Précisez niveau, type de salsa, ville. Annonce aussi les événements à venir en France et les grandes dates des congrès dans le monde.
- www.bustamove.com : choisissez le genre de danse que vous voulez découvrir, en l'occurrence la salsa, les figures que vous désirez apprendre et… des silhouettes de danseurs exécutent les pas demandés. Un réalisme et une précision étonnants. Très sympa !
CD - Compilations salsa
Il existe des centaines de références de compilations, chaque label y allant de son « meilleur de la musique salsa ». Elles ne sont généralement pas mauvaises et rassemblent les tubes les plus connus du genre.
La collection Rough Guide se démarque des autres en proposant non seulement des morceaux de salsa au succès international, mais aussi des petits bijoux principalement connus dans leur pays d'origine. À découvrir : The Rough Guide to Salsa ; The Rough Guide to salsa colombia ; The Rough Guide to salsa de Puerto Rico.
Les invités de routard.com
- Raul Paz
- Sergent Garcia